• Level 26 - Anthony E. ZuikerVous aimez les psychopathes? Oui? Alors vous allez adorer Level 26 de Anthony Zuiker. Question perversité, sadisme, violence (et tout plein d'autres termes sympathiques), Level 26 met la barre assez haute. Jusque là classés de 1 à 25 selon leur dangerosité et leur machivélisme, les personnalités dangereuses se voient reléguées au second plan car un individu, un monstre, surnommé Sqweegel se voit estampillé "Level 26". Insaisissable, inclassable, une méthode aléatoire, des victimes prises au hasard, Sqweegel devient la cible n°1 du gouvernement américain par le biais de Riggins et de son ancien collègue Dark, le seul à avoir approché des années plus tôt, le monstre. Il l'a approché, il a tout perdu. Peut-il reprendre sa traque? Un suspense haletant (mes ongles m'en veulent), une traque infernale, un monstre hors normes. Un très bon cocktail en fait! Et comme Mr Zuiker est réalisateur (Les experts), il propose, via le site Level26.com et quelques mots de passe disséminés tout au long du roman, de visualiser quelques scènes. Je ne l'ai pas fait (je préfère la force des mots à celle des images) mais je pense que ça peut plaire à d'autres.

      

    Level 26 / Anthony E. Zuiker : 5/5

      

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  • Vendredi 13 - David GoodisQuand on choisit un livre au hasard, on prend forcément un risque et ce n'est qu'après avoir refermé le livre que j'ai voulu en savoir plus sur l'auteur. C'est que c'est pas un tout jeune le Goodis! Je dirais même plus, c'est pas un jeune mort. Né en 1917 et mort en 1967, cet américain a d'abord travaillé en agence de pub pour finalement se consacrer à l'écriture par le biais de nouvelles policières puis de romans noirs. Vendredi 13 est l'histoire de Hart, un type en cavale (pour une raison inconnue au début) qui se retrouve malgré lui au sein d'une bande de petits malfrats un peu bruts qui prépare un cambriolage d'objets d'art. Hart n'a aucune envie d'être là mais il va tout faire pour se faire accepter afin de ne pas finir avec un trou dans la tempe. Il y a des morts, des bonnes répliques, des uppercuts............un bon roman noir mais qui ne restera pas forcément un de mes favoris.

      

    Vendredi 13 / David Goodis : 3/5

      

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  • L'invisible - Robert PobiBam !!!! Il me tardait de renouer avec le polar qui décoiffe, qui angoisse, qui fait se creuser les méninges. Je suis comblé. L'Invisible de Robert Pobi est donc l'heureux élu et moi l'heureux lecteur. Jake, flic hors norme, est capable de reconstituer et de comprendre le déroulement d'un meurtre en ayant fait le tour une fois de la scène de crime. Lors d'un retour, trente ans plus tard, dans sa ville d'origine, afin de s'occuper de son père qui semble plonger doucement dans la démence, Jake se voit missionner pour aller élucider un double meurtre ignoble dans cette même ville. Son père, artiste peintre reconnu, a-t'il une partie des clés de l'énigme au coeur de ses milliers de tableaux sombres et mystérieux? Un polar sombre, haletant, pervers.... Premier roman pour cet auteur canadien (vivement les prochains!) bien prometteur.

      

    L'Invisible / Robert Pobi : 5/5

      

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  • Le gang de la clef à molette - Edward AbbeyIl aura fallu que je vienne habiter Montpellier-centre pour lire cet hymne à la nature. Quatre personnages, bien différents les uns des autres (un chirurgien, un vétéran du Vietnam, un mormon nostalgique et la jeune maîtresse du chirurgien) se lancent dans une croisade contre le monde industriel qui défigure progressivement, par ses ponts, ses routes, ses mines, le magnifique désert de l'Ouest américain. Un magnifique road-movie qui nous rappelle sans cesse la folie humaine, l'appât du gain qui prend le pas sur la nature, la biodiversité, les ressources vitales de l'homme. Le gang de la clef à molette d'Edward Abbey est, à mon sens, un superbe rappel au bon sens, même si parfois, dans cette aventure, la dynamite fait parler d'elle. Bien entendu, nos quatre indignés (car ils le sont profondément) doivent faire avec les forces de l'ordre qui ne tardent pas à sillonner le désert à la poursuite de nos attachants saboteurs. Allez José (notre écolo moustachu national), ne sois pas jaloux, tu peux déjà être fier de ton fauchage d'OGM!! Et puis on n'a pas de désert, que je sache.

      

    Le gang de la clef à molette / Edward Abbey : 4,5/5

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  • La petite fêlée aux allumettes - Nadine MonfilsQuand on débute un roman par cette citation de Jean-Claude Van Damme: "Moi, Adam et Eve, j'y crois plus, tu vois, parce que je suis pas un idiot. La pomme, ça peut pas être mauvais, c'est plein de pectine...", on peut s'attendre à de la haute voltige. Quand le personnage principal s'appelle Mémé Cornemuse, une petite vieille complêtement cinglée qui, de plus, a la gachette facile et un appétit sexuel débordant (mais version cougar sup), la première impression se confirme rapidement. Des personnages excentriques autour d'une histoire de meurtres de petites filles que Nake, jeune fille un peu barrée (étonnant!) perçoit via des visions quand elle craque des allumettes. Un roman qui décoiffe, qui se déguste comme les bonbons à la poudre acidulée...ça pique et c'est ça qui est bon. Pour un bon moment de détente, jetez-vous sur La petite fêlée aux allumettes de Nadine Monfils.

     

    La petite fêlée aux allumettes / Nadine Monfils : 4,5/5

     

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  • Une folle en liberté - Beate GrimsrudComment ça je ne lis que des polars? Bon j'avoue, j'ai beaucoup de mal à accrocher les autres genres littéraires. Je me suis tout de même lancé et j'ai jeté mon dévolu sur Une folle en liberté de Beate Grimsrud. La schizophrénie est une maladie psychiatrique connue et mystérieuse à la fois. Ici, l'auteure nous "offre" une plongée dans l'esprit bouillonnant, complexe et épuisant d'une jeune femme schizophrène. Quatre garçons, ou plutôt leurs voix, l'accompagnent de façon quasi permanente. Parfois ils la rassurent, parfois ils l'angoissent. A l'aide de psychiatres, d'infirmiers, elle lutte pour essayer de ne pas les entendre, ne pas les écouter mais c'est un combat constant qu'elle croit régulièrement avoir remporté pour finalement se laisser réenvahir par son quatuor vocal interne. L'intérêt du livre est cette sensation dérangeante de vivre la schizophrénie de l'intérieur, de mieux la comprendre. En revanche, beaucoup de situations identiques (internement, piqûres) se répètent et donnent une impression de longueur excessive à l'histoire. En même temps, cela représente sûrement bien le mal-être des personnes atteintes de schizophrénie. En résumé, j'y ai appris quelquechose et vivement le prochain polar :-)

      

    Une folle en liberté / Beate Grimsrud : 2,5/5

      

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  • Emily Cole & the Hippocampus Jass GangSi vous êtes montpelliérain et aimez flâner dans les rues à la recherche de musiciens sympas, vous ne pouvez pas être passés à côté de ce groupe envoutant qui donne le sourire instantané aux passants. Cela fait déjà 3 ou 4 fois, qu'en famille, pour un début de soirée tout en douceur, nous nous retrouvons à écouter les morceaux d'Emily Cole & the Hippocampus Jass Gang, des morceaux jazzy qui nous renvoient loin en arrière, loin des sons artificiels (aussi bons soient-ils) et cet album, un recueil de reprises jazz nous plonge au coeur des années 30-40. C'est marrant comme la musique en vient même à transformer le paysage autour de soi. L'architecture, la lumière, les gens autour de nous ne sont plus tout à fait pareils, on se retrouve dans une petite bulle éphémère qui fait du bien. En extraits (de l'album acheté sur les pavés de la Comédie), "Undecided - 1938" et "South - 1924". Fermez les yeux et laissez le charme agir.

    Vous pouvez les retrouver ici et en profiter pour offrir ou vous offrir un joli cd !!!

      

      

     

    Emily Cole & the Hippocampus Jass Gang : 5/5

     


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  • Un café maison - Keigo HigashinoPartons au pays du soleil levant...Un homme est retrouvé mort au milieu de son salon, une tasse de café renversé gît à ses côtés. Suicide, meurtre? Rapidement, les questions surgissent lorsque le café est analysé. De l'arsenic. Seulement l'homme était seul à son domicile et l'éventualité d'un suicide semble progressivement s'éteindre. Alors comment l'arsenic est-il arrivé dans ce café, et surtout, qui l'a mis là? Une enquête sympathique mais sans plus, malgré l'idée originale. La question qui subsiste à la fermeture de ce livre n'a rien à voir avec le sujet mais concerne une attitude des personnages qui ressort à peu près une vingtaine de fois au cours du récit. Tel ou tel personnage "pencha la tête sur le côté" est un petit bout de phrase que l'auteur répète vraiment souvent et je me demande bien pourquoi. Est-ce une attitude fréquente chez les japonais? Est-ce une expression mal traduite en français? J'avoue, je pige pas, j'ai besoin d'être éclairé. Conclusion, Un café maison de Keigo Higashino est un bouquin plaisant mais pas emballant.

      

    Un café maison / Keigo Higashino : 3/5

      

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  • Ma petite reprise de Ace of Base et leur tube All that she wants (album: Happy Nation - 1993)


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  • Le léopard - Jo NesboAuteur unanimement reconnu dans la sphère du polar, Jo Nesbo nous offre ici, avec Le léopard, une intrigue méticuleusement construite. Deux meurtres inexpliqués et particulièrement ignobles mettent les services de police norvégiens sur les dents et, devant la difficulté à élucider ces crimes, ils se voient obligés de faire appel au meilleur, Harry Hole, parti se refaire une santé (ou pas) à Hong Kong. Personnage récurrent de Jo Nesbo, Harry Hole est un grand flic, taille et talent confondus, qui n'a peur de rien sauf parfois de lui-même. Pour l'assister, il se retrouve accompagné de la belle Kaja pour laquelle il lui semble difficile de rester insensible. Le léopard est un excellent polar qui ne perd jamais le rythme imposé par l'auteur. Quelques scènes ont réussi à me faire tourner un peu de l'oeil mais pas assez pour m'évanouir et refermer le bouquin. Mon petit bémol vient du fait que, pour mon premier Nesbo, j'ai eu la sensation qu'il aurait fallu que je lise Le bonhomme de neige, auquel il fait souvent référence.

    Le léopard / Jo Nesbo : 4/5

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