De l'Allemagne, à part mon cher grand-père parti trop tôt, le mur de Berlin, la fête de la bière et l'attentat footballistique de Schumacher sur Battiston en 1982, je n'y connais finalement pas grand-chose. Mais maintenant je peux ajouter à cette courte liste Sebastian Fitzek qui, avec Ne les crois pas, nous entraîne magistralement dans une prise d'otages au sein de la radio la plus écoutée de Berlin. Seulement une prise d'otages pas comme les autres. Le forcené décide de jouer à un jeu excessivement stressant, appeler toutes les heures un numéro au hasard et attendre une réponse précise sous peine d'exécuter un à un les otages. Dans quel but? récupérer vivante sa fiancée décédée quelques mois plus tôt. Cela paraît donc mal embarqué pour l'équipe de négociateurs !!!! Un polar mené parfaitement par un auteur que j'aurai, sans aucun doute, le plaisir de retrouver.

Ne les crois pas / Sebastian Fitzek : 5/5

île

Et de deux !!!!!!!!! Mon Deuxième Pierre Lemaitre se prénomme Alex, et après Robe de marié (voir ici), voici un nouveau polar de cet auteur français qui vaut bien tous les grands noms anglo-saxons. L'histoire d'une femme kidnappée, séquestrée dans une cage en bois, livrée à l'angoisse de la solitude et de la mort qui se profile d'heure en heure. Mais quand la police découvre enfin sa prison, elle a disparu. Où est-elle? Que compte-t-elle faire? Se venger? Un très grand thriller pour amateur de décryptage psychologique, de dialogues qui claquent (surtout chez les flics!). Je recommande chaudement ce bouquin pour ces longues soirées d'hiver afin de vous glacer un peu plus le sang.

A Partir de maintenant, je me la joue jury et j'y vais de ma petite note,

Alex / Pierre Lemaitre: 5/5

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Richard Jury, le commissaire habituel de Martha Grimes, mène une enquête troublante. Une jeune femme, à priori sans histoire, bibliothécaire discrète, est retrouvée assassinée dans une superbe robe haute couture, une tenue à l'opposé de sa garde-robe supposée classique. Un seul témoin du meurtre, le chat noir du pub à la terrasse duquel le corps a été retrouvé. Maigres pistes mais le temps presse, une autre femme, tout aussi pimpante, est retrouvée sans vie selon le même mode opératoire. Ce que savait le chat de Martha Grimes reste un polar très classique avec, pour ma part, un certain manque de stress, de tension psychologique. Ceci dit, on n'a pas non plus envie de fermer le bouquin avant de comprendre le pourquoi du comment donc je suis très partagé....

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Pour moi c'est toujours difficile de choisir une BD, j'ai toujours l'impression que le graphisme ne me plait pas ou le propos, bref je suis compliqué à convaincre. Et puis mon regard a croisé Aldébaran de Léo, le premier cycle en 5 tomes. La série comprend 4 cycles donc j'ai hâte de lire la suite. Ce premier cycle m'a tout simplement fasciné. Les mondes d'Aldébaran est une captivante série de science-fiction qui raconte l'effort de l'Humanité dans ses premières tentatives pour coloniser des planètes lointaines. Derrière ces rencontres d'étranges créatures, ces mondes inconnus et ces dégâts provoqués par la folie des hommes se construit une belle fresque philosophique. Je n'ai lu que le premier cycle mais je languis déjà le deuxième, Bételgeuse. Affaire à suivre.

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Jack Taylor, enquêteur récurrent de Ken Bruen, se retrouve, en parallèle de sa sobriété retrouvée (accro au whisky Jameson....Ken Bruen doit avoir des parts de marché chez Jameson d'ailleurs), confronté à deux décès sensiblement identiques. Deux étudiantes, à quelques jours d'intervalle, sont retrouvées mortes avec, sous leur corps, un exemplaire d'une oeuvre de John Millington Synge (dont je n'ai jamais entendu parler d'ailleurs mais Wikipédia est toujours là pour mon inculture!). Jack va alors mené sa petite enquête avec toujours un pied au bord du précipice. Le Dramaturge de Ken Bruen? Pas un grand polar pour être franc et, malgré l'envie de connaître le dénouement et le nombre modeste de pages, je n'en sors pas franchement convaincu. Je dirais même que je me suis un peu ennuyé en fait. Je ne m'avoue pas vaincu pour autant et je retenterai dans un avenir (pas trop) proche (quand même!) un autre Ken Bruen.

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Bon forcément au départ, 750 pages à avaler, moi qui ne suis pas un Bip-Bip de la lecture, ça m'a fait un peu peur (je sentais surtout l'amende de la médiathèque, suspendue au dessus de moi, comme une épée de Damoclès), puis j'ai lu la première page, la seconde, la troisième...et la drogue a commencé à faire son effet. Je l'attendais depuis quelques temps ce fameux bouquin qui vous happe sans prévenir et ne vous ramène à la surface qu'une fois celui-ci terminé. Et j'ai fini hier soir mes 150 dernières pages! Voici donc Toyer de Gardner McKay. L'histoire d'un sérial killer? Pas du tout....un psychopathe qui joue avec ses victimes puis les laisse à l'état de mort cérébrale, ce qui a le don d'offrir pas mal d'insomnies à Maude, neurologue-physiatre qui recueille une à une les victimes dans cet état végétatif. En duo avec Sara Smith, journaliste, elle va entrer en contact avec lui........et je vous laisse découvrir la suite ;-) De courts chapitres qui donnent à ce livre un rythme effréné, chaque chapitre se concentrant sur un des personnages. Déjà adapté au théâtre, ce roman attend toujours son adaptation au cinéma imaginée par Brian De palma.

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Tout débute par le meurtre d'une mère et de ses deux enfants, le père s'étant volatilisé. Père coupable ou disparition du corps? Hervé Langelier, le flic-héros de ce roman, mène l'enquète quand, un mois après, jour pour jour, une autre famille, sans rapport avec la première, est également décimée avec, de nouveau, un père aux abonnés absents. Langelier a sa théorie. Un des pères est le responsable des deux carnages. Mais c'est le seul à le penser et celui-ci va faire de cette affaire, l'affaire à résoudre coûte que coûte, négligeant jusqu'à sa propre famille. Seulement son obsession va pousser son supérieur et ami Ferraci à l'écarter de l'enquête, ne faisant qu'accentuer sa détermination à prouver qu'il a raison. Dix ans d'enquête acharnée, deux hommes dont  l'amitié a du mal à survivre et un final magnifiquement inattendu..........J'ai adoré ce Adieu de Jacques Expert, je le recommmande chaudement.

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Et oui je n'aurais pas tenu très longtemps mais ça me démangeait un peu. Revenons à mes premières amours, les beaux textes, l'art de manier la langue française avec aisance et poésie, avec en plus des mélodies accrocheuses, qui portent les mots..........et un artiste comme Batlik nous offre ça. Batlik? Un type qui autoproduit ses albums avec son label A brûle pour point et qui en est désormais à son 8ème. Celui que je présente là est En machant bien, un album live de 2008 qui me conforte dans l'idée que je ne le raterai sûrement pas si lui prend l'idée terriblement ingénieuse de venir pousser la chansonnette non loin de chez moi. En attendant cet instant je me console avec ce live dont voici deux extraits, "Léa a" et "Les chiens de prairie".

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Je sais que c'est difficile d'être passé à côté de la sortie de cet album en mars 2010 car qui n'a pas entendu "help myself (nous ne faisons que passer)" diffusé en boucle sur toutes les radios? Seulement au sein de la chanson française actuelle, quelques artistes arrivent encore à avoir un style bien à eux et pas en copié-collé ou téléréalitisé. Gaëtan Roussel fait donc partie de ces irréductibles gaulois, à l'instar de Mathieu Boogaerts ou encore Batlik (j'y reviendrai sûrement bientôt à celui-là), et son 1er album Ginger est, à mon humble avis, une petite bombe qui allie le français et l'anglais, et sa voix si inimitable donne toute sa singularité à ce 11 titres. Voici donc, pour les retardataires, "Si l'on comptait les étoiles" et "Mon nom".

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Quelqu'un veut du frisson, du suspense, de l'angoisse, du stress? Alors, jetez-vous sur ce Un sur deux de Steve Mosby s'il vous plaît et plus vite que ça. Un premier roman de haute volée pour ce jeune auteur britannique. Tout est question d'amour, de relation à l'autre mais rassurez-vous, on est loin d'un roman à l'eau de rose, car l'amour, dans la tête d'un psychopathe tortionnaire, ça n'a pas la même place que chez chacun d'entre nous. Son jeu? Pour sauver sa peau, il faut laisser mourir sa moitié et inversement. Choix atroce non? Ou pas? A vous de voir :-) Du très très bon premier roman qui ne demande qu'à être confirmé par un second.

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