Pour mon baptême Grangé, je n'ai vraiment pas été déçu. L'histoire qui entoure Olivier Passan, flic un peu brut mais ô combien efficace, démarre en trombe avec un meurtre ignoble d'une jeune femme, éventrée, et de son foetus gisant calciné à ses côtés (et oui, Grangé ne vit pas au pays des Bisounours, il aime donner des baffes au lecteur). Passan a son idée sur le coupable, il pense même l'avoir attrapé en flag' seulement aucune preuve n'est en mesure de confirmer sa certitude. N'empêche, il ne lâchera pas le morceau, il sait qui est l'Accoucheur et il fera tout pour le coincer. Seulement quand, sur Naoko, sa femme japonaise, et ses deux enfants, il semble planer une menace, là Passan paraît petit à petit perdre pied. Jean-Christophe Grangé, avec Kaïken, signe un excellent thriller teinté d'hémoglobine, mais déroule en parallèle, le tapis rouge (plus ou moins foncé) aux valeurs et traditions nipponnes avec de nombreuses références. On sent l'écrivain bien documenté. Très belle découverte qui donne envie d'en lire d'autre du même auteur. S'il y a un titre en particulier à me suggérer, je suis preneur.

Kaïken - Jean-Christophe Grangé : 5/5

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Ah quel plaisir de retrouver ce groupe de rock français que j'avais pu apprécier avec ses deux premiers albums (Parmi eux et Déportivo), que j'avais eu le plaisir de voir en concert au festival des Papillons de Nuit à Saint-Laurent de Cuves (50) et qui m'avait fait sauter sur place et gueuler comme un âne chanter fort comme jamais !!! Cet album Ivres et débutants est de nouveau un très bon opus rock avec, en bonus, des passages trompette ou violon qui ne gâchent rien aux morceaux, bien au contraire. Et je découvre qu'un nouvel album vient de sortir ce mois d'octobre, Domino, auquel je ne manquerai pas d'y prêter une oreille attentive. En attendant, en écoute, "Au milieu" et "Rejoue quand même".

Ivres et débutants - Déportivo : 5/5

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En 1994, une petite fille de 11 ans, Laëtitia, est retrouvée morte, après avoir été violée dans les bois non loin de sa maison, de son quartier. 2013, l'auteur du crime n'a jamais été appréhendé. Ce soir, une émission de télé est programmée, "affaires non résolues". Quatre hommes la regardent chacun dans son foyer avec leurs épouses, quatre hommes qui étaient présents à la découverte du corps, quatre résidents du quartier de Laëtitia. Une heure d'émission où le passé refait surface, où des questions se posent et reposent, où un des quatre hommes en question est bien le coupable. Mais qui? Qui? de Jacques Expert est un roman intéressant, le lecteur étant toujours en questionnement, en proie aux doutes, aux hypothèses. Cependant l'écriture est un peu trop lisse pour moi et je trouve dommage que la fin se dévoile brusquement, trop rapidement à mon goût.

Qui? - Jacques Expert : 3/5

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A Boston, un parrain règne sur la ville, Franck Costello (Jack Nicholson). La police cherche à le coincer depuis un moment, sans succès. Ils vont donc faire appel à une jeune recrue, Billy Costigan (Léonardo Di Caprio) en lui demandant d'infiltrer la bande à Costello afin d'être au coeur des mauvais coups et d'en informer ses supérieurs. De son côté Costello, n'étant pas moins malin que les flics, réussit à déjouer leurs pièges grâce à son contact, Colin Sullivan (Matt Damon), inspecteur de son état. Les deux infiltrés maîtrisent leur sujet jusqu'au moment où ils comprennent qu'ils ont chacun un adversaire infiltré.

Un vrai bon film d'action avec de la baston, de l'hémoglobine et des p.... d'acteurs. Nicholson est magistral en parrain sans scrupules, cynique et orgueilleux. Di Caprio, et sa gueule d'ange, est parfait en faux truand parfois flippé, souvent les nerfs à fleur de peau. Quant à Damon, il joue à merveille l'inspecteur pourri jusqu'à la moëlle qui se cache derrière son grand sourire et à qui on a légèrement envie de péter les dents. Martin Scorsese réalise, avec Les Infiltrés, un classique, un incontournable film d'action parfaitement testostéroné.

Les infiltrés (The departed) - Martin Scorsese : 4/5

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Il y a 25 ans, quatre potes rentrent d'une soirée arrosée, à pieds, à travers une nuit écossaise enneigée. C'est alors qu'ils tombent sur une jeune fille, Rosie, allongée, en sang, à l'agonie. Le temps de prévenir les secours et qu'ils rappliquent, Rosie meurt. L'enquête qui sera menée ensuite ne cessera, malgré le manque de preuves, de tourner autour des quatre jeunes hommes, jusqu'à les rendre coupables aux yeux de tous mais jamais inculpés. 25 ans plus tard, chacun des quatre vit sa vie et lorsque l'un d'entre eux décède subitement dans des conditions étranges, le passé refait progressivement surface. J'ai tout simplement dévoré ce 4 garçons dans la nuit de Val McDermid. L'intrigue est passionnante, l'écriture fluide, le dénouement génial. Je lirai sans l'ombre d'un doute d'autres polars de cet auteure écossaise.

4 garçons dans la nuit - Val McDermid : 5/5

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Chanteur d'origine congolaise, So Kalmery est le représentant du Brakka, style de musique à la fois politique, social et philosophique. "Bra" signifie le commencement et "Ka" l'infini et l'esprit. Le Brakka est indissociable de la danse. Sa Musique est un mélange de blues, folk et de soul. Brakka system de So Kalmery est un très bel album à découvrir. En extraits, "Hey! Mama Liza" et "Harambe". Bonne écoute.

Brakka system - So Kalmery : 3,5/5

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Et de 3 !!! Lars Kepler (pseudo du couple d'écrivains Alexander et Alexandra Ahndoril) m'avait déjà habitué à du très bon, via L'Hypnotiseur (2010) et Le Pacte (2011), et vient confirmer ses qualités avec cet Incurables au suspense haletant. Une jeune fille est retrouvée assassinée dans la chambre d'isolement d'un centre de réhabilitation psychiatrique. Les mains sur le visage, le corps blafard allongé sur le lit, elle présente des traces de violents coups à la tête. Dans la grange voisine, c'est l'infirmière de garde qui est retrouvée avec le crâne défoncé. L'inspecteur Joona Linna, héros récurrent de Kepler, se rend sur place. Très vite, les soupçons se tournent vers Vicky, 14 ans, seule pensionnaire manquant à l'appel, d'autant que dans sa chambre, un marteau ensanglanté est découvert. Où est-elle? Un excellent polar qui confirme le talent de cet auteur à double cerveau. Il y a tout: suspense, fausses pistes, profils psychologiques divers et variés, et même du paranormal. Un bouquin qui me fait oublier les quelques fois où je me suis fais la réflexion: "il faudrait peut-être que je lise autre chose que du polar". Pourquoi pas? Mais là non......

Incurables - Lars Kepler : 5/5

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John Dillinger, célèbre braqueur de banques américain des années 30 est le héros. Michael Mann, avec Public enemies, retrace ici l'histoire de celui qui fut considéré par le FBI comme l'ennemi public n°1 de cette époque du grand banditisme. Braquages, évasions, meurtres, filatures et histoire d'amour sont les ingrédients de ce séduisant film historique. Et pour incarner Dillinger, un Johnny Depp toujours aussi talentueux, avec presque la même tête juvénile qu'à l'époque de 21 Jump Street, et l'actrice française la plus célèbre d'Hollywood, Marion Cotillard, en parfaite femme charmeuse (et charmée par le beau Johnny). Michael Mann m'a donc fait passer un agréable moment sans pour autant signer le film du siècle.

Public enemies - Michael Mann : 3,5/5

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Jan, la trentaine, est ravi. Il vient d'obtenir un poste d'enseignant dans une classe maternelle. Seulement il ne s'agit pas d'une classe comme les autres. Elle est en lien direct avec l'hopital psychiatrique qui la jouxte. Même les fous les plus atteints peuvent avoir des enfants et, grâce à ce lien, ceux-ci peuvent encore se retrouver une heure pour garder le contact. Un enseignant se charge alors d'accompagner l'enfant dans un couloir souterrain et le laisse prendre l'ascenceur qui l'emmène voir son parent. Jan découvre petit à petit qu'une des internés est une chanteuse oubliée qu'il a toujours adulé. Mais comment faire pour la croiser alors que le règlement interdit tout contact entre personnel scolaire et soignants. Jan, qui semble bien sous tout rapport, est-il finalement l'enseignant parfait ou bien a t'il des choses à cacher?

Froid mortel de Johan Theorin est un bon polar divertissant qu'on se doit de terminer une fois entamé. Le personnage de Jan nous intrigue trop par son ambiguïté qu'il est difficile de ne pas vouloir le cerner complêtement. Un bon moment de lecture.

Froid mortel - Johan Theorin : 4/5

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Envie d'une comédie so british? Oh my god! de Tanya Wexler est ce qu'il vous faut. Envie de vous marrer à gorge déployée? Aïe c'est là que ça coince! Pourtant le sujet pouvait sembler prometteur: l'invention, par une jeune médecin anglais, du premier vibromasseur. Afin de soigner les femmes hystériques (vrai diagnostic médical, "hystérie" étant tiré du mot grec "hystera" signifiant utérus). Ce médecin, associé au Dr Dalrymple dont la renommée n'est plus à faire dans la guérison "manuelle" de l'hystérie, invente le premier vibromasseur et s'évite ainsi des tendinites à répétition du poignet. So british mais so bof.........En résumé (tant pis elle est facile mais je la fais quand même) une comédie loin de m'avoir fait vibrer.

Oh my god! - Tanya Wexler : 2/5

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