Et oui, c'est bien le mot, j'ajouterais aussi "groupie" !!!! Pour la 3ème fois, et je ne suis pas prêt de m'en lasser, j'ai vu hier soir en concert Mathieu Boogaerts. Pour la première fois en version solo, juste avec sa gratte, son synthé et ses magnifiques mélodies qui ne cesseront jamais de me faire planer bien haut. Le petit bonus, la rencontre de fin de concert avec un trop court échange, une photo et un autographe.......je suis une midinette et fièr(e) de l'être !!!!

Certaines personnes ne lisent jamais les quatrièmes de couverture avant de choisir un livre. Moi, c'est le contraire, j'ai besoin de savoir un peu où je vais. Mais en terminant cet Installation de Steinar Bragi, je me rends compte que je n'ai pas dû lire la deuxième partie de cette 4ème de couv'. Quand on se concentre sur l'intrigue elle-même, le programme est alléchant. Une islandaise de New-York retourne dans son pays insulaire suite à sa rupture avec son fiancé. On lui prête un appartement hi-tech tout en haut d'un immeuble de Reykjavik. Seulement, petit à petit, elle se sent oppressée dans cet appartement, ses voisins ne lui inspirent peu confiance et la menace s'intensifie. La promesse d'une histoire qui "culmine dans une seconde partie au suspense insoutenable" donne réellement envie.

Et là, je déchante vite, une histoire tordue dont je n'ai absolument rien pigé au dénouement, une totale frustration. Je reprends la 4ème de couverture et je découvre que cet auteur a étudié la littérature comparée (ah...........kézako?) et la philosophie !!! Et là le flash, je revois ma feuille de notes du bac où, face au joli mot "philosophie" se démarquait un claquant 6/20. Donc oui, je continuerai à lire les 4ème de couv'..........mais plus sérieusement. Je ne mets pas 0 car j'ai voulu finir le livre, même si je n'aurais pas dû.

Installation - Steinar Bragi : 0,5/5

île

Très belle découverte que ce roman policier écrit par un auteur qui m'était jusque là inconnu. Choisi un peu au hasard à la médiathèque, je n'ai absolument pas pu lâcher ce bouquin tant il me tardait de connaître l'issue. Jack et Mélissa forment un couple heureux, d'autant qu'il y a neuf mois, ils ont adopté leur petite Angelina qui ne cesse de les émerveiller. Tout ce bonheur s'écroule le jour où l'agence d'adoption appelle pour annoncer qu'une négligeance s'est glissée dans la procédure et que le père biologique d'Angelina semble vouloir récupérer sa fille, malheureusement en toute légitimité. Seulement celui-ci n'est autre qu'un gamin de vingt ans, dont l'instinct paternel n'est pas franchement ce qui saute aux yeux en premier, et qui est d'une arrogance sans limites. Ce petit con a, en revanche, un allié de poids, son père, juge hyper reconnu et très influent qui tient tout autant à accueillir sa petite fille. Accompagnés d'un flic légèrement borderline, Jack et Mélissa ont trois semaines pour faire en sorte de prouver qu'Angelina ne doit pas quitter son foyer.....ses parents. Trois semaines pour dire adieu de C.J Box est donc un très bon hypertenseur. On ne peut s'empêcher de s'imaginer à la place de ce couple désoeuvré et de vouloir rentrer dans le tas.

Mon seul bémol est peut-être un fin un peu rapide à mon goût (tout comme ma conclusion du coup!)

Trois semaines pour dire adieu - C.J Box : 4/5

île

A Wind Gap, une fillette est retrouvée assassinée, les dents arrachées, exactement comme quelques mois auparavant, une autre fillette avait été découverte dans les même conditions. Camille Preaker, journaliste, est envoyée sur place. Non pas par promotion de la part de sa direction mais parce qu'elle a grandi à Wind gap et qu'elle semble la plus à même de couvrir l'histoire. Seulement, une enfance n'est pas toujours rose et Camille doit faire face à ses vieux démons, ses souvenirs qu'elle porte encore sur elle, sur sa peau via des cicatrices sur la majeure partie de son corps.

Sur ma peau....Pas le polar du siècle, ça se lit bien mais rien de transcendant dans ce premier roman de Gillian Flynn. J'ai trouvé l'écriture peu percutante, avec une fin pas assez aboutie, des questions partiellement résolues. Bref, passons vite au polar suivant. 

Sur ma peau - Gillian Flynn : 2/5

île

J'ai pris une résolution à laquelle il faut que je me tienne: combattre mon inculture cinématographique en visionnant pour la première fois des films dits "cultes". Et assurément, il y en un paquet !!! Donc je démarre ce nouveau challenge par L'armée des 12 singes de Terry Gilliam sorti en 1995. Je ne suis pas un grand fan de science-fiction, mais là, je me suis régalé avec cette histoire de derniers survivants de la planète qui cherchent à faire un bon en arrière dans le temps pour comprendre l'origine du virus mortel qui a dévasté 99% de la population. Des sauts dans le temps, des époques qui se croisent, avec un Bruce Willis de la bonne époque, un Brad Pitt à donf qui joue le cinglé et qui le joue très bien. Un vrai bon film qu'il n'est jamais trop tard pour découvrir.

L'armée des 12 singes - Terry Gilliam : 5/5

île

Envie de vous marrer un peu? Alors, n'hésitez pas une seconde et précipitez-vous sur Le Prénom d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte. C'est un vrai petit bijou de comédie porté par d'excellents comédiens qui ont dû s'en donner à coeur joie, avec une spéciale palme pour Guillaume de Tonquédec que l'on avait déjà adoré dans la série "Fais pas ci, fais pas ça". Une pièce de théâtre adaptée au cinéma est toujours un pari risqué, mais à l'instar du Dîner de cons, celui-ci est relevé haut la main. Une série de quiproquos, de répliques cinglantes et drôles, dont le point de départ n'est autre que l'annonce de Vincent (Patrick Bruel) quant au choix du prénom de son futur fils.

Le prénom - Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte : 5/5

île

Robert Stern, avocat berlinois, a rendez-vous avec Carina, une ancienne maîtresse, près d'une usine désaffectée. Mais cela n'a rien à voir avec un rendez-vous galant car elle arrive accompagnée de Simon, un garçon de dix ans. Quand celui-ci explique à Stern qu'il est l'auteur de meurtres survenus quinze ans plus tôt, il lui est bien difficile de le prendre au sérieux. Cependant, sur les indications du garçon, un premier cadavre est découvert, ce qui entraîne l'avocat sur des terrains glissants.....Réincarnation, délire paranoïaque, manipulation?

J'ai lu Tu ne te souviendras pas de Sebastian Fitzek avec peu d'entrain. La raison? Difficile à dire, je n'ai juste pas été embarqué, contrairement à son autre roman déjà lu "Ne les crois pas" (ici).

Tu ne te souviendras pas / Sebastian Fitzek : 2/5

 île

Je me précipite sur mon clavier pour partager le pied que j'ai pris à lire ce thriller. Le poète de Michael connely est une merveille d'écriture, de suspense, de psychologie, de psychopathologie. Jack McEvoy, journaliste, vient de perdre son frère jumeau Sean. Celui-ci, de la police de Denver, s'est suicidé d'une balle dans la tête. Du moins, c'est comme ça que le dossier a été classé. Pour Jack, il y a quelquechose qui cloche. Le mot d'adieu retrouvé à côté de Sean ne lui ressemble pas. Jack découvre qu'il est tiré d'un poème d'Edgar Poe. Jack va s'investir à fond pour en comprendre le sens, s'il y en a un. Grâce, ou à cause de cela, il va faire le lien avec d'autres suicidés ayant écrit un bout de l'oeuvre de Poe avant d'en finir avec la vie.

Une enquête passionnante où le personnage principal n'est pas flic mais journaliste, celui-ci comptant bien s'imposer pour faire mener des recherches de plus grande ampleur afin de résoudre l'énigme des suicidés-poètes. Du grand Art !!! Un polar qui se dévore de la première à la dernière page.

Le poète / Michael Connely : 5/5

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Quand on pense chanteur + Jamaïque, forcément le visage recouvert de dreadlocks de Bob Marley surgit. Mais là je viens de faire une belle découverte. En Jamaïque il y eut le ska puis le reggae mais entre les deux, il ne faut pas passer à côté du rocksteady, que je découvre au fur et à mesure de mes nombreuses écoutes de cet artiste, Alton Ellis et de cet album collector. Je ne vais pas m'éterniser sur la vie d'Alton, wikipedia le fera mieux que moi, je préfère vous faire part de mon plaisir à l'écouter. Ca sent le soleil, les concerts dans les bars jamaïcains, les jolies plantes vertes, la sensualité........bref on plane et on n'est pas sûr d'attérir. En écoute "Girl I've got a date" puis "Breaking up".

Collectorama "Story of Mister Soul" - Alton Ellis : 5/5

Un petit village français comme on en trouve beaucoup avec son lot de discussions de comptoir, ses ragots, ses habitants qui se connaissent par coeur ou qui croient se connaître par coeur. Alors quand des vêtements de petite fille, tâchés de sang sont retrouvés près de l'ancien château, les langues se délient, la suspicion est au coeur des discussions et très vite, un coupable idéal est désigné. Le problème est qu'il n'y a que des vêtements sans victime visible et un appel téléphonique d'une mère affolée signalant la disparition de sa fille. Ariane, gendarme du coin mène l'enquête et tente de découvrir où peut amener une telle rumeur. Et tout à coup ce rouge d'Odile Barski est donc un bouquin distrayant mais sans plus.

Et tout à coup ce rouge / Odile Barski : 2,5/5

 île