• Food in the belly - Xavier RuddSuperbe découverte musicale que ce Xavier Rudd, multi-instrumentaliste australien, qui, il faut bien l'admettre, a des faux-airs, artistiquement parlant bien sûr, avec un certain mec un peu plus connu, Ben Harper. Le talent me parait équivalent et celui-ci semble encore mieux s'exprimer sur scène comme dans les nombreux festivals où il gratte, tape des pieds et souffle dans ses didgeridoos. Bon, il a quand même plus tendance à user les planches australiennes et néo-zélandaises. A quand Montpellier ??? Conclusion, gros coup de coeur pour ce Food in the belly de Xavier Rudd. En extraits, voici respectivement "let me be" et "food in the belly".

     

    Food in the belly - Xavier Rudd : 4,5/5 

    île


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  • 658 - John VerdonPour quelle raison un type envoie à un autre type  une lettre dans laquelle il lui demande de penser à un nombre entre 1 et 1000? Bizarre. L'intérêt survient quand le nombre pensé spontanément est bien celui que l'auteur de la lettre imaginait être effectivement pensé. Comment peut-on connaître les moindres pensées d'un individu? Là ça commence à être flippant, surtout quand ce petit jeu, à priori anodin, vire au cauchemar sanglant. Alors pour comprendre, déchiffrer et attraper l'auteur du jeu, David Gurney, jeune retraité du NYPD, reconnu de tous pour être le plus grand enquêteur de ces dernières années, va se donner corps et âme dans cette succession d'énigmes et d'indices incompréhensibles.

    Franchement je me suis absolument régalé car je me suis senti complètement paumé dans cette intrigue qui fait s'arracher les cheveux. Paumé mais excité à l'idée d'éventuellement trouver une faille et de filer un coup de pouce à ce Dave Gurney auquel, sans aucune retenue, je me suis jalousement identifié. Enfin jalousement...pas tout le temps ! 658 de John Verdon est, avec Glacé de Bernard Minier (ici), le roman qui m'a le plus captivé depuis un petit moment. Amateur de thriller, il est fortement déconseillé de passer à côté de celui-ci.

    658 / John Verdon : 5/5

     île


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  • 22/11/63 - Stephen KingVous en avez sûrement entendu parlé, ou alors vous l'avez vu en devanture de librairie, vous hésitez encore? N'hésitez plus!

    Je fais partie de la génération qui a découvert King alors qu'il écrivait encore ces séries "mortelles", ma première approche du maître, c'était avec "Cujo". J'étais ado, je n'ai jamais pu finir les dernières pages, trop "gores" pour moi à l'époque, description trop bien menée des lambeaux de peaux arrachés et autres minuscules détails que S. King sait si bien rendre très réalistes, mon petit coeur léger de l'époque ne l'avait pas supporté.

    J'ai failli m'arrêter là. Et puis, un jour, mon chéri m'a donné envie de lire Dôme. Toujours cette écriture si fluide, cette façon de planter le décor qui aide complétement votre imagination à se tranposer où le bon "roi" vous mène, on sent le plaisir amusé de l'écrivain à reglisser par-ci par-là quelques chaires humaines en moyenne forme, mais cela n'est plus qu'anecdote au service d'une histoire rondement menée, du début ... à la fin... C'est ça que j'aime aussi chez les américains, tant pour les romans que pour les films, leur apparente facilité à écrire de vraie bonne chute! Après quelques 50 romans, S. King a eu le temps de bosser le sujet!

    Pour en revenir à notre sujet, le dernier roman de S. King, 22/11/63 nous transporte magnifiquement dans l'Amérique de la fin des années 50 au début des années 60... Le voyage à remonter dans le temps, un classique écculé? La ficelle est simple, mais le romancié s'est surpassé! Si, comme moi, vous aimez les romans à dimensions historiques (vous avez suivi Ayla dans l'univers préhistorique d'Auel, découvert une partie de l'histoire Australienne dans les romans de Colleen McCullough, ... Bon d'accord, là, mes références sont peut être un peu féminines, mais messieurs, ne partez pas, on parle de S. King là!!!), vous serez comblez! Si au contraire, le genre vous effraie, surtout, ne reculez pas, suivez donc Jake dans les limbes temporelles, je vous promets que le voyage en vaut le détour!

      

    Aile


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  • Leaders of the free world - ElbowGroupe de rock originaire d'Angleterre, Elbow a sorti Leaders of the free world, leur 4ème opus, en 2005. Moi je découvre le groupe et l'album en 2013 mais bon, mieux vaut tard que jamais car, franchement, j'avais un peu relégué les groupes de rock à la seconde place derrière mes incontournables Boogaerts, Batlik ou Roussel. De temps en temps, retrouver de bonnes vibrations en écoutant du rock redonne un coup de jeune !!! Ils ont quelques morceaux bien planants, dont l'intensité grimpe au fur et à mesure du titre comme dans "Leaders of the free world" par exemple. Avec l'éternelle fantasme de se retrouver, sur cette bande-son, bien calé dans son fauteuil en cuir au volant d'une décapotable sport sillonnant la mythique US Route 66...........Cliché? Possible. En écoute: "Picky bugger" puis "Leaders of the free world".

        

     

    Leaders of the free world / Elbow : 4/5

     île


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  • Captif - Neil CrossQuand la suspiscion vire à l'obsession, on peut vite basculer dans la violence pour arriver à ses fins. Kenny est atteint d'un cancer foudroyant et ne va pas tarder à mourir. Avant de quitter ce monde, il veut partir l'âme en paix et réparer ses erreurs, ses lâchetés, il veut dire merci aux gens qu'il aime ou a aimé. parmi ceux-là figure Callie, son amie d'enfance, celle qui, contrairement aux autres, ne l'a jamais mis à l'écart. Problème, Callie a disparu sans explication. Fugue? Meurtre? Peut-être son mari en sait plus qu'il ne l'a toujours dit? L'obsession ne le lâchera pas, il veut savoir avant de partir.............Captif de Neil Cross est un tourbillon de noirceur, de sentiments qui s'entrechoquent avec une violence qui croît tout au long du roman et qui nous angoisse tant le fin mot de l'histoire nous semble inéluctable. Rapide à lire et efficace dans la manière de faire vivre de l'intérieur de Kenny les sentiments les plus sombres.

      

    Captif / Neil Cross : 4/5

     

    île


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  • Je ne suis pas un serial killer - Dan WellsQuand on a quinze ans, on pense à quoi? Aux filles, aux jeux vidéos et.....aux filles, enfin c'est ce que je croyais. Seulement John n'est pas comme tout le monde, il a une légère tendance à la sociopathie, c'est-à-dire à n'avoir aucune empathie envers autrui et cela peut être parfois génant, surtout quand on vit entouré de cadavres que sa mère, gérante d'un funérarium, récupèrent à longueur de temps. Quand, en plus, sa passion quasi-obsédante est axée sur les tueurs en série et leur mode fonctionnement, cela devient carrément risqué. Heureusement john s'est fixé des règles à ne pas enfreindre afin de ne pas virer serial killer, pas fou quand même! Mais quand une série de meurtres un peu bizarre survient dans sa petite ville jusque là très calme, John va avoir bien du mal à ne pas s'y intéresser et va finir par croire qu'il y a peut-être plus tordu que lui. Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells est le premier tome d'une trilogie que je ne manquerai pas de lire dans sa totalité. Un roman bien rythmé, un peu surréaliste mais très efficace par l'énergie qu'il dégage.

      

    Je ne suis pas un serial killer / Dan Wells : 4/5

     

    île

     

     


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